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Actualités

RENATURATION DE L’YVETTE ET TRAITEMENTS DES EAUX USÉES

JOURNÉE TECHNIQUE DU SIAHVY 20 JUIN 2024

 

Le 20 juin dernier, l’APESC a été invitée à la Journée Technique Annuelle organisée par le SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique de la Vallée de l’Yvette). Deux visites étaient organisées, la première sur le site de l’actuelle Station de Traitement des Eaux Usées (STEU) de La Verrière / Le Mesnil-Saint-Denis qui accueillera la nouvelle station, la seconde à Saint-Rémy-lès-Chevreuse sur le site de la restauration de l’Yvette et les moyens de lutte contre les inondations. L’ensemble des informations décrites proviennent du SIAHVY.

1/ Actuelle et nouvelle Stations de Traitement des Eaux Usées de La Verrière / Le Mesnil-Saint-Denis

Depuis le 1° janvier 2018, le SIAHVY est le maître d’ouvrage de l’actuelle STEU de La Verrière / Le Mesnil-Saint-Denis. La construction de la nouvelle station est prévue sur le même site que l’actuelle. Construite au début des années 1960, réaménagée dans les années 1990 et 2000, et d’une capacité de traitement de 18 000 équivalents-habitants (EH), l’actuelle STEU traite les eaux usées de la majeure partie des habitants de la commune du Mesnil-Saint-Denis et de la totalité des habitants de La Verrière. Cette station, aujourd’hui vétuste, ne répond plus aux exigences de niveau de rejet imposées par l’exutoire des eaux traitées en sortie d’ouvrage, à savoir le cours d’eau du Rhodon. À l’horizon 2050, compte-tenu de l’évolution de la population et des projets d’aménagement urbains, elle n’aura plus la capacité de traiter l’augmentation de charge.

Station d’épuration actuelle

Le SIAHVY, dans le cadre de ses compétences assainissement et gestion des milieux aquatiques, a décidé en 2019 de construire une nouvelle unité de traitement dont la mise en service est prévue en 2026. La nouvelle STEU sera dimensionnée sur une de 20 500 équivalents-habitants.

La nouvelle station sera composée d’une filière eau assurant les étapes de prétraitement et de traitement biologique des eaux usées et d’une filière boues assurant les étapes de déshydratation et d’évacuation des boues vers un site agréé et normalisé pour valorisation par compostage.

Nouvelle station - synoptique de la filière eau (source SIAHVY)

 

Nouvelle station - synoptique filière boue (source SIAHVY)

 

Nouvelle station - technologie HybasTM (source SIAHVY)


 

Les niveaux de rejet de la nouvelle STEU seront en conformité avec les exigences règlementaires fixées par l’arrêté du 21 juillet 2015 modifié le 31 juillet 2020. L’exutoire des eaux usées traitées reste le cours d’eau du Rhodon.

 

Information complémentaire concernant une éventuelle pollution du Rhodon

La sortie des eaux traitées de la station actuelle a été ouverte par le SIAHVY sur plusieurs dizaines de mètres. Ceci afin de pouvoir observer et opérer des prélèvements de la qualité du traitement. Hormis un épisode de fort orage, aucune pollution n’a été identifiée. Ceci signifie que d’éventuelles pollutions du Rhodon ne pourraient provenir que d’un déversement en aval de la station.

 

2/ Restauration écologique de l’Yvette et lutte contre les inondations à Saint-Rémy-lès-Chevreuse

Ces travaux sont réalisés sur plusieurs années de 2023 à 2027.

 

Le jardin public et le parking du gymnase, travaux réalisés en 2023 (secteur 4)

  • Création de 4200 m² de Zone d’Expansion de crue 

  • Restauration de 210 mètres de berges

  • Désimperméabilisation d’une surface de 2800 m²

 

L’école Jean Jaurès, travaux en cours de réalisation (secteur 4)

  • Restauration de 90 mètres de berges

  • Désimperméabilisation d’une surface de 1100 m²

 

Centre-ville, travaux prévus en 2025 (secteur 5 et 6)

  • Restauration de 300 mètres de berges

  • Création de 1500 m² de zones humides

  • Désimperméabilisation d’une surface de 1600 m²

 

La plaine de Coubertin, travaux prévus en 2026-2027 (secteur 1, 2 et 3)

  • Restauration de plus de 1,1 km de rivières

  • Restauration de la continuité écologique et du transit sédimentaire

 

 

 

 

 

 

 

 


 

École Jean Jaurès – secteur 4 – (source SIAHVY)

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RUISSELLEMENTS, DÉBORDEMENTS, INONDATIONS et RENATURATIONS

 

Inauguration de l’ouvrage de renaturation de l’Angoulême

Le jeudi 16 mai, l’APESC a été invitée par le SIAHVY (Syndicat de l’Yvette) à l’inauguration du chantier de restauration écologique du ru de l’Angoulême sur le territoire des communes de Gometz-le-Châtel et Bures-sur-Yvette. Le ru d’Angoulême est un affluent du Vaularon qui lui-même se jette dans l’Yvette. Son bassin versant couvre 193 ha.

 

Vues avant les travaux (source SIAHVY)

 

Avant les travaux le ru de l’Angoulême traversait le bassin dit du Baratage ancienne pisciculture dépendante du château de Montjay. Le bassin était en ruine et présentait un danger de rupture lors des épisodes pluviométriques importants.

Vue d’étude (source SIAHVY)

 

Les travaux ont consisté à remettre en fond de vallon le ru d’Angoulême sur 233 mètres en parallèle avec le bassin restituant ainsi sa liberté de cour d’eau et retrouver une biodiversité riche et variée ainsi que la vue d’étude le présente.

Vues un an après

Le bassin a été requalifié en ouvrage de stockage de contenance 3000 m3 en cas de crue d’occurrence 20 ans (durée moyenne au cours de laquelle, statistiquement la crue d’intensité considérée est de retour).

Ce projet, dit du Baratage, a été conçu pour réduire au maximum l’impact sur le milieu naturel. Cependant, il reste un impact résiduel sur les zones humides et le défrichement. Une opération compensatoire de restauration d’une zone humide et son reboisement a été réalisée à Saulx-les-Chartreux.

 

Restauration de la continuité écologique du Vaularon et lutte contre les inondations

Le Président du SIAHVY nous a présenté le site de la restauration récente du Vaularon situé en proximité. Nous remercions vivement le Président Michel BARRET, ce projet conduit par le SIAHVY en partenariat avec la commune de Gometz-le-Châtel est un exemple de restauration écologique avec lutte contre les inondations.

Avant les travaux, le Vaularon traversait plusieurs bassins bétonnés dans lesquels certaines eaux usées se déversaient. En cas de crue ces ouvrages avait un effet limité. Le projet a renvoyé les eaux usées vers le réseau prévu à cet effet, supprimé les bassins bétonnés, reméandré le Vaularon, créé une zone humide et aménagé un sentier rustique.

Vue durant les travaux (source SIAHVY)

 

 

 

 

 

ARRET DE L’EXTENSION TERRITORIALE DU PNR HVC

 

Le 26 mars dernier, le Conseil Syndical du PNR HAute Vallée de Chevreuse a décidé de ne pas étendre le territoire du Parc naturel Régional

 

Lors de la réunion du Conseil Syndical du PNR Haute Vallée de Chevreuse, le 26 mars dernier, présidé par Anne Cabrit, il a été décidé de ne pas étendre le territoire du Parc Naturel Régional.

Actuellement, le PNR HVC compte 55 communes.

Une délibération visant à stopper l'élargissement du PNR à 81 communes a été adoptée par une très large majorité des conseillers présents. Par conséquent , si le Conseil Régional d'Ile de France et le préfet de la région approuvent cette décision, il n'y aura pas d'extension du PNR à 81 communes en 2026.

 

Pour comprendre cette décision, il est important de revenir sur l'historique de la création et du développement du PNR HVC.

Le PNR a été créé le 11 décembre 1985 par 19 communes puis ce territoire est passé à 21 communes.

Il s'agissait d'un territoire relativement homogène, dont les communes partageaient la même identité et les mêmes besoins en développement économique. Il méritait donc pleinement le nom de Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.

 

Le PNR des 21 communes est le territoire délimité par les losanges rouges sur fond gris sur la carte, les noms des communes sont soulignés en vert.

Le périmètre actuel du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse constitué des 55 communes depuis 2011 est représenté en fond gris. Ce territoire s'étend largement au-delà de la Haute Vallée de Chevreuse. En raison de son hétérogénéité, l’extension de 2011 n'a pas encore permis une cohérence suffisante des 55 communes qui le composent.

Passer de 55 à 81 communes (communes avec fond vert, bleu-vert et bleu) dans les conditions actuelles aurait accentué les déséquilibres, sans compter la perte de l'identité historique du PNR fondé en 1985.

L'APESC, créée le 1er février 1982 , a contribué à l’élaboration de la première version de la charte du PNR ainsi qu’à sa création.

C’est pourquoi, l’APESC estime aujourd’hui que la délibération du Conseil Syndical du PNR, prise le 26 mars dernier, est raisonnable et va dans le sens d'une croissance maîtrisée et réfléchie du Parc Naturel Régional.

Ainsi, le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse pourra continuer sa mission de protection de l'environnement et de développement économique, tout en préservant l'identité et les valeurs du territoire.

RENCONTRE AVEC LE SIAHVY

Le 4 octobre dernier l'APESC a été reçue par le SIAHVY

(Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique de la Vallée de l'Yvette)

Cette rencontre, riche en échanges, avait pout but de rechercher les complémentarités entre le SIAHVY et l'APESC sur les questions de la gestion des eaux de ruissellement et des eaux usées. La pollution du Rhodon a été abordée en relation avec la problématique des assainissements non collectifs et des réseaux collectifs. La construction de la nouvelle station d'épuration du Mesnil Saint Denis devrait débuter début 2024.

La gestion des eaux de ruissellement pluviales tant en milieu urbain que rural a été abordée à travers plusieurs exemples dont celui du coteau de la Madeleine. Il a été convenu d'organiser une visite commune du site de la Madeleine prélude à une réunion des différents acteurs concernés. Dans l'immédiat, ceci ne n'empêche pas le travail en commun entre la Mairie de Chevreuse et l'APESC afin de poursuivre l'amélioration de la situation.

RENATURATION DE LA MARE AUX CANARDS

La mare aux canards est un site auquel les chevrotins sont très attachés, il attire de nombreuses familles dont les plus jeunes se font un grand plaisir d’observer la faune et la flore. Or depuis plusieurs années, les berges se sont fortement dégradées et l’on assiste à une forte augmentation de la population de ragondins et de volatiles.

La rénovation des berges est devenue nécessité et il est compréhensible que ces travaux soient l’occasion d’engager une renaturation plus profonde avec valorisation de la biodiversité selon les recommandations ministérielles.

 

Le CA de l’APESC réuni le 14 septembre 2023  considère que le projet en général est conforme à l’intégration de ce site dans son environnement, à la gestion hydraulique locale de l’Yvette, à la création d’un espace de biodiversité et au besoin pédagogique grandissant de l’environnement. l'impact positif de ce projet pour l'environnement et la sensibilisation des habitants et notamment des plus jeunes apporte un plus certain à l’attractivité.

 

Ainsi, notre rôle en tant qu’association de protection de l’environnement est de connaître concrètement les différentes étapes et objectifs exclusivement environnementaux de ce projet.

Le 5 octobre dernier nous avons été reçus par la Mairie de Chevreuse, rencontre au cours de laquelle  ont été discuté les quinze questions formulées par l'APESC. 

Vous trouverez, ci-dessous, le document de synthèse (questions, réponses et commentaires) :

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